N.B. : n'hésitez pas à nous interroger par un des 2 boutons précédents si vous avez besoin d'explications pour comprendre le site ci-dessous : 

Quels sont nos besoins en énergie ?

En 2022, notre consommation moyenne est de 23349 kWh (23 MWh) par habitant (6,7 GWh pour le total de la commune) :

En 2022, nous avons complètement supprimé l'utilisation du charbon, c'est très bien. Mais c'est encore près de 55% de notre énergie qui provient de produits pétroliers (cette catégorie est à ramener à zéro aussi tôt que possible !)


 Nous l'avons diminuée de 20% par rapport à la référence en 1990 :

En 1990, nous consommions 59% de produits pétroliers, et 15% de charbon.


En 2022, ce sont toujours nos habitations qui consomment le plus d'énergie (52%), suivies par nos déplacements (32%)


En 1990, c'étaient nos habitations qui consommaient le plus d'énergie (51%), suivies par nos déplacements (38%)


Avec plus de détails : 

En 2022, le chauffage de nos habitations représente encore l'essentiel de nos consommations (40%), suivi par nos déplacements (21%)


En 1990, c'est le chauffage de nos habitations qui consommait le plus (43%), suivi par nos déplacements (27%)


Pour l'ensemble de la France, la consommation d'énergie avait atteint 3155 TWh en 2005, elle a baissé à 2571 TWh en 2020 à cause de la réduction d'activité pendant le Covid, elle est remontée depuis à 2800 TWh.

En 2023, les français consomment donc en moyenne 46 MWh par an et par habitant. C'est 2 fois plus que la moyenne dans notre commune, mais cette consommation inclut toutes les industries et transports collectifs dont nous ne disposons pas ici.

Le but de la transition énergétique est d'arriver à ne plus utiliser de carburant et combustible d'origine fossile. Pour cela, il faut augmenter nos productions d'énergie renouvelable afin de ne plus utiliser le charbon, le gaz, le pétrole et ses dérivés, qui représentent encore 60 % de notre consommation.  


Le Trièves est engagé dans la démarche TEPOS/TEPCV

Les domaines d’actions financés prioritairement sont :

  • L’efficacité énergétique dans les bâtiments et les espaces publics avec avec notamment la modernisation de l’éclairage public.
  • La mobilité avec le déploiement de voitures et vélos électriques, le développement du covoiturage et des modes doux
  • Le développement des énergies renouvelables (solaire, bois-énergie, déchets organiques, etc)
  • L’éducation aux enjeux écologiques, y compris énergétiques
  • Les déchets : réduction, tri et valorisation
  • La préservation de la biodiversité : par la suppression des pesticides pour l’entretien des jardins publics, l’aménagement d’espaces verts


L'hydro-électricité

Propriétaire / Exploitant : EDF
Hauteur : 75 m
Volume de la retenue : 27530 milliers de m³
Rivière : DRAC
Type Barrage : Voûte
Longueur : 130 m
Année de mise en service : 1957
Surface de la retenue : 125 ha
Surface du bassin versant : 1541 km²
Altitude de la crête : 615 m
Usage(s) : Hydroélectricité


Le barrage de notre commune utilise 120 m3 d'eau par seconde quand il fonctionne à pleine puissance (93 MW).

La production annuelle moyenne est de 200 GWh (25% de la production maximale théorique, s'il fonctionnait 24h/24 365j/an et s'il recevait assez d'eau pour cela).

La production annuelle est de 154 GWh en 2022. Elle était de 243 GWh en 2021, 284 GWh en 2020 (année de production la plus élevée).

Avant 2022, les plus faibles productions ont été de 162 GWh en 2011, 166 GWh en 2017.

Les barrages sont destinés à l'usage national (transports, usines, etc.), et leur production n'est donc pas incluse dans les calculs d'objectifs du programme TEPOS du Trièves.

Il reste peu de possibilités d'installation de nouveaux barrages en France. Améliorer techniquement les barrages existants permettra d'augmenter leur production d'énergie de 20 à 30 % à condition que les ressources en eau restent suffisantes. 


Le photovoltaïque

Les installations les plus simples et rapides à mettre en œuvre sont sur les toits. D'une surface habituelle de 8 panneaux, elles produisent environ 4 MWh par an, elles ne peuvent pas atteindre une production équivalente à notre consommation, mais elles permettent de réduire nos factures d'électricité.

Les panneaux ne produisent que pendant les heures d'ensoleillement. Pour bénéficier de cette électricité aussi la nuit, il faut la stocker dans une batterie. Il est possible de choisir une batterie fixe, éventuellement une batterie recyclée de voiture électrique, ou bien d'utiliser une voiture électrique à la norme V2H dont la batterie se chargera à partir de votre installation et alimentera la maison pendant les heures sans production.  



Pour produire autant d'énergie que notre village en nécessite, il faudrait installer environ 4 hectares de panneaux photovoltaïques.



L'éolien

L'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire recommande que les éoliennes soient installées à plus de 1500 m des habitations. La loi prévoit seulement une distance de 500 m.

En 2023, la puissance d'une éolienne peut atteindre 3 MW. En fonctionnant en moyenne 1/4 du temps, elle produit 6 GWh par an. Avec la transition énergétique qui nécessite de remplacer complètement les carburants d'origine fossile, cette puissance correspondrait aux besoins d'environ 150 habitants.

1 éolienne produit autant que 2 ha de panneaux photovoltaïques.

Il faudrait environ 40 éoliennes pour produire autant que le barrage de notre commune.

L'installation d'une éolienne de 3 MW coûte environ 3 millions d'euros.

Afin de rentabiliser l'installation d'une ligne électrique suffisante pour transporter l'énergie fournie, il faut constituer un parc de 4 à 10 éoliennes.



Notre conseil municipal a émis un avis défavorable à l'installation d'éoliennes sur la commune voisine de Châtel en Trièves.

Ces 4 éoliennes de 3 MW seraient visibles à gauche du hameau de Masserange.

Selon certains, leur présence pourrait nuire aux vaches.

"Après avoir lancé une expertise poussée dans les pâtures et les bâtiments, avoir sollicité des vétérinaires, des électriciens et des électroniciens, effectué des mesures d’infrasons et de vibrations, nous estimons que le lien entre les éoliennes et les troubles constatés sur les animaux est hautement improbable" a détaillé Eric Vial, directeur de l'évaluation des risques à l'Anses

Dans la plupart des régions et des pays, les vaches vivent très bien sous les éoliennes :



Le nucléaire

Il faut arriver à doubler la production d'électricité avant 2030. Il semble extrêmement peu probable d'y arriver par le développement de l'énergie nucléaire :